Isolation de la toiture - première étape

Trop bien les vacances !


Alors pour l'isolation des rampants de toiture plusieurs étapes se sont succédées.
Au départ c'était comme ça :

Ensuite avec mon père nous avons posé des panneaux de fibres de bois pare-pluie vissés dans les chevrons. Il s'agit de l'UD-Q11 d'Homatherm pour les curieux. L'objectif est de protéger l'isolant en cas de fuite de la couverture qui n'est plus toute jeune. Ce ne sera jamais aussi efficace qu'un pare-pluie posé entre les ardoises et les chevrons mais c'est mieux que rien. Evidemment une fois cette opération faite, il fallait encore boucher au ciment les trous le long des murs et au silicone le loin des bois de charpente.
Au final, comme il n'y a ni angle droit, ni espacement régulier des pièces de charpente, ni mur plat, cette seule opération nous a pris quasiment 3 jours !

Après faut encore préparer toutes les suspentes pour venir accrocher les 2 couches croisées d'isolant (200 + 140 mm). Les suspentes sont réglèes à 340mm, il s'agit en fait d'un tirefond avec une tête filetée vissé dans le chevron + une tige filetée coupée à ~330mm + un cavalier serré par un boulon qui accueillera le rail métallique.


L'isolant utilisé est du biofib'Végétal et biofib'duo fabriqués par Cavac. Ces 34cm doivent nous assurer une résistance thermique supérieure à 8 ainsi qu'un excellent déphasage, bien utile pour le confort d'été. Dans la pratique, la première épaisseur est posée horizontalement, la seconde verticalement. Au fur et à mesure il faut fixer les rails métalliques avant de passer à la zone suivante.

Pour l'instant nous en sommes là, l'ensemble de l'isolant est maintenu dans les rampants par les rails et il fait déjà beaucoup moins chaud sous les ardoises.


Pour la suite, il faut encore mettre en place la membrane frein vapeur et plaquer l'ensemble. Ce sera pour un prochain article.

Encore un grand merci à Fabien qui est venu de loin nous consacrer une semaine de congés, à Mathias descendu de la Capitale en mission spéciale "dépiquetage de murs" et à mon père, venu de moins loin certes, mais non moins précieux.