Comme vous avez suivi nos péripéties, vous savez que tout le plafond de la partie cuisine était pourri et que nous l'avons changé. Le menuisier a posé un nouveau solivage et nous devons l'habiller dessus/dessous.
Nous avons fait le choix peu commun de remettre de la terre crue pour ces qualités d'inertie et d'isolation phonique essentiellement.
Evidemment il n'existe aucune règle technique professionnelle, je n'ai même pas trouvé de référence à ce genre de mise en œuvre dans les magazines spécialisés. C'est donc une expérimentation complète, basée sur notre bon sens.
Voici en image le déroulé de l'opération :
|
D'abord, on a agrafé de la canisse sous les solives. |
|
|
Comme l'agrafeur pneumatique avait trop de puissance, ça cassait le roseau. Donc on a contre-latté avec du tasseau (5x1,4) vissé. |
|
|
Avant de remplir de terre, on a cloué des pointes galvanisées qui seront noyées dans la terre. |
|
|
Pas fous, on avait fait un essai d'enduit mince en terre/lin par le dessous. Concluant. |
|
|
Ensuite suffit de remplir avec le mélange terre/sable/paille préparé comme décrit dans l'article d'avant hier. |
|
|
Le remplissage se fait à la main, sur 4-5cm d'épaisseur, en prenant soin que chaque poignée soit bien liée à la précédente. |
|
Faut compter au moins 2 à 3 semaines de séchage et après ça semble bien solide et le résultat correspond à nos attentes. On complétera par un isolant en vrac, genre laine de verre ou de roche pour éviter l'effet caisse de résonance. La ouate de cellulose a une très forte capillarité qui d'habitude est un avantage, mais là en contact direct avec la terre, je vais pas tenter l'expérience aussi loin. Pour finir les solives recevront un isolant phonique en bande avant que le plancher de chêne massif soit cloué. Ce sera une autre étape et donc un autre article.