dimanche 23 novembre 2014

Placo 3

Après le premier étage, on s'est attaqué au second, logique ! Au départ avec Xavier et Romain, on a rentré au sec les plaques livrées dans le jardin. Certaines ont été coupées en longueur (2 fois 0.6 x 2.50m) et directement montées au second. Les grandes plaques passaient pas dans l'escalier et les demies plaques sont vendues 3 fois plus chère.

Ensuite, pour le montage, on a eu l'aide bienvenue de Jean-Sé, Pierre et bien sûr de l'incroyable Tonton Alain qui vient quasiment tous les week-ends. Merci à vous !

Dans la chambre, un rampant et le pignon
Toujours dans la chambre, côté mur chauffant.
Et dans le bureau...
...ça donne a peu près ça !

Il ne reste plus qu'un petit bout de rampant mais malheureusement pour l'instant la charpente sèche suite à une fuite à proximité des capteurs. J'ai était obligé de découper le frein vapeur et d'enlever l'isolant. Mon chauffagiste a envoyé presque immédiatement son couvreur, heureusement cela semble réparer. Mais vaut mieux attendre et laisser sécher un peu quand même.

samedi 1 novembre 2014

Murs chauffants

Alors vaste opération que les murs chauffants. Dans les 2 étages, je peux difficilement espérer que la chaleur du poêle du rez-de-chaussée se diffuse de façon homogène. L'option choisie est donc un poêle bouilleur relié à un ballon tampon et une distribution de chaleur sous forme d'eau chaude. Le ballon est aussi alimenté par les panneaux solaires. Donc pour optimiser l'usage de chaque calorie faut travailler avec de l'eau la plus tiède possible.

Un petit rappel de thermique du bâtiment : pour un volume donné avec ses caractéristiques d'isolation propres, il me faut x kWh/24h. Je peux les apporter de 2 façons : soit je fais tourner de l'eau très chaude dans un petit radiateur avec une toute petite surface d'échange avec l'air ambiant, soit je fais tourner de l'eau tiède mais j'augmente la surface d'échange avec mon volume. Au bout du compte la pièce est chauffée pareil, mais en terme de confort et de valorisation des calories solaires, ça n'a rien à voir !

Bon cela dit, je vais pas refaire tous les sols, donc on oublie les planchers chauffants. La solution : des murs chauffants bien sûr !

J'avais demandé à mon bureau d'étude de calculer chacun des murs autant en surface, qu'en diamètre de tuyau ou au niveau du pas (espacement entre chaque spires). Avec du PET de 16mm de diamètre, des spires espacées de 10cm, faut compter 100W/m² (delta T35). Au final on a choisit de diminuer les surfaces et de travailler avec de l'eau un peu plus chaude en cas de grand froid. Un exemple : la grande chambre de 17,7m² nécessite 780W pour rester à 19°C, lorsqu'il fait -7°C dehors. Dans cette situation, en faisant circuler de l'eau à 40°C, il nous faut 5,2m². Pour de l'eau à 35°C, il nous aurez fallu 7,8m².

Techniquement après mures réflexion, mon choix se porte sur un doublage du mur de refend en béton cellulaire de 5cm d'épaisseur sur lequel on attache un tuyau en PET (c'est du PER avec une couche d'alu dedans). Le tout sera enduit de terre de 4 à 6 cm d'épaisseur. Evidemment faut gérer les pentes et inclure un purgeur sur un point haut. Heureusement que Tonton Alain est plombier à la retraite.

Le choix 100% écolo aurait pu être des plaques de liège au lieu du béton cellulaire et une fixation des tuyaux sur une canisse de bambou avant enduissage à la terre. Ce n'est pas l'option choisie pour des raisons de coût d'abord et de facilité de mise en œuvre aussi.

Allez quelques photos.

ça y est Tonton, t'as fini ce joli mur
Ouah ! t'as même pensé à laisser le placard accessible
Alors tous les tuyaux doivent arrivés là, sur la nourrice posée par le chauffagiste.
Bin oui, Benoit faut creuser un joli trou pour traverser le mur
Ah que voila un beau résultat, eh oui les attaches sont des chevilles plastiques et des colliers colson
C'est du matériel spécialisé d'électricien, super pratique mais ça coute une blinde !
L'enduit ne sera posé qu'après la mise en eau par le chauffagiste. Ce sera surement l'objet d'un nouvel article.