"J'ai le temps ! je vais le dépiqueter plus tard, j'ai mis un isolant capillaire, une membrane hygrovariable, ça va le faire tranquille !"
Pis quand même une tâche d'humidité grossissait dans le placard/bar sous la fenêtre. Fin août pas rassuré, j'ai décidé de démonter pour voir. A chaque couche enlevée, les traces d'humidité étaient plus grandes. Au final sur 6m de long j'ai démonté tout le pied de mur à l'intérieur sur 80cm de haut. Le week-end suivant j'ai dépiqueté l'enduit ext pareil sur 90 de haut tout du long.
Les photos du carnage :
La tâche qui inquiète... |
Le pare-vapeur trempé |
Et la culture de champi |
Sur tout l'intérieur dans la salle |
Marteau piqueur, vas-y mur respire ! |
L'ossature en douglas est moins attaquée que les équerres |
Alors quelle solution ?
Bin pour le moment j'en sais trop rien. A l'extérieur c'est sûr je peux pas laisser le mur comme ça tout l'hiver. Donc dès ce week-end avec mon pote Benoit on coupe le trottoir, on pose un drain et on refait un enduit chaux (1/3 CL90 + 2/3 NHL3.5) sur au moins 3-4 cm d'épaisseur.
A l'intérieur c'est plus confus. Je vais raccordé la membrane qui pendouille à 90cm du sol au mur en intercalant un liège pour couper la migration. Dessous pour le moment je suis parti pour enduire à la chaux sans isoler et passer un hiver pour voir ce qui se passe.
Si ça va bien j'irai vers un chaux-liège banché ou un verre cellulaire, donc un isolant capillaire imputrescible, mais ça on verra au printemps.
Je remercie pour leurs conseils précieux Samuel Courgey, Jean Hourany, Jérôme Zucconi et Xavier Malandain. Et bien sur Benoit pour sa dispo et sa motivation toujours au top !
Il reste des places pour les bras bénévoles qui veulent jouer du marteau piqueur ce we (28-29 sept 2019).